Sans titre.doc (ça, c'est la façon geek de dire que j'aime toujours pas les titres)
Du zvokage au dépitage
Etant ce weekend sur un autre ordinateur, j'ai tenté de m'enregistrer pour Zvok ; le scoop, c'est que les micros pour ordinateur, eh ben c'est pas spécialement mieux que pas de micro du tout. Aha. Hum. Enfin bon c'est enregistré, ça peut toujours servir. Ce qui serait pas mal au final, ce serait une journée Zvok live. Non mais vraiment ça serait pas mal, je nous vois bien submergés de ukulélés, ça serait de toute beauté, et surtout, surtout, ben ça m'arrangerait putainement.
Sinon la fac bloquée n'empêchant point les partiels de pointer le bout de leur nez (mais si que les partiels ont un nez), eh ben j'vais publier cette chose non terminée. Aha. J'suis plus dans l'état d'esprit pour la finir, je sais plus comment je voulais finir ça d'ailleurs ; c'est ça quand ça sent trop le vécu.
Il n'y avait pas de discussion à avoir, pas même de pensées coupables ou autres conneries du genre. Il n'y avait rien qui aurait pu arranger la situation ou y changer quoique ce soit, même en mal. Il n'y avait eu aucun drame, aucune catastrophe, aucune crevasse dans le ventre si ce n'est celle du dépit écrasant qui lui bouffait les entrailles. Pourtant il y avait tous ses soupirs agrémentés de "putain", toute cette haine d'un ineffable trop pesant qui l'empêchait de dormir. Elle tournait son crayon dans sa main. "La tragédie de la mort consiste en ceci qu'elle transforme la vie en destin" Ouais. Elle tourna la tête, observa la salle dont tout l'espace était occupé par le grattement des crayons sur les feuilles de brouillon vertes. Elle aurait voulu en faire autant ou disons qu'à choisir, elle aurait préféré ouais. Elle n'a jamais eu la concentration facile, mais jamais la faute à des réminiscences. Avant c'était une imagination qui débordait, qu'elle vomissait sans arrêt, qui dégoulinait de ses lèvres, mais cette fois c'était réel. C'était hier, c'était lui et c'était elle. "En quoi cette citation éclaire-t-elle votre lecture des oeuvres au programme". Sa feuille de brouillon se noircissait enfin mais ce n'était que des gribouillis d'enfant malade, quelques dessins abîmés avant même d'avoir été créés par la mine de crayon de papier. La grande aiguille filait bien trop vite. C'est quoi ce temps qui se barre ? D'habitude, quand on est mal, surtout quand on est mal, elle se contente de faire du sur place ; on aimerait accélérer un peu, sauter un chapitre, mais tout marche au ralenti ; là, là sa vie défilait devant elle sans qu'elle puisse la freiner ne serait-ce que le temps de quelques secondes, quelques secondes pour souffler. Elle posa son stylo, s'enfonça plus profondément sur son siège et croisa les bras sur son ventre, le regard fixe, loin, sur ce grand mur fade, décidée à s'autoriser à y penser. Le bruit des stylos avait remplacé celui des crayons de papier, un son pas désagréable, plutôt doux, berceur même. Elle ferma les yeux. Les images se bousculaient dans son esprit, comme si une quinzaine de films se chevauchaient en vitesse accélérée. Elle fronça les sourcils, comme si cela pouvait ralentir le rythme, mais c'eut l'effet inverse ; de temps en temps, elle apercevait ses yeux dans ce brouillard.
Etant ce weekend sur un autre ordinateur, j'ai tenté de m'enregistrer pour Zvok ; le scoop, c'est que les micros pour ordinateur, eh ben c'est pas spécialement mieux que pas de micro du tout. Aha. Hum. Enfin bon c'est enregistré, ça peut toujours servir. Ce qui serait pas mal au final, ce serait une journée Zvok live. Non mais vraiment ça serait pas mal, je nous vois bien submergés de ukulélés, ça serait de toute beauté, et surtout, surtout, ben ça m'arrangerait putainement.
Sinon la fac bloquée n'empêchant point les partiels de pointer le bout de leur nez (mais si que les partiels ont un nez), eh ben j'vais publier cette chose non terminée. Aha. J'suis plus dans l'état d'esprit pour la finir, je sais plus comment je voulais finir ça d'ailleurs ; c'est ça quand ça sent trop le vécu.
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Il n'y avait pas de discussion à avoir, pas même de pensées coupables ou autres conneries du genre. Il n'y avait rien qui aurait pu arranger la situation ou y changer quoique ce soit, même en mal. Il n'y avait eu aucun drame, aucune catastrophe, aucune crevasse dans le ventre si ce n'est celle du dépit écrasant qui lui bouffait les entrailles. Pourtant il y avait tous ses soupirs agrémentés de "putain", toute cette haine d'un ineffable trop pesant qui l'empêchait de dormir. Elle tournait son crayon dans sa main. "La tragédie de la mort consiste en ceci qu'elle transforme la vie en destin" Ouais. Elle tourna la tête, observa la salle dont tout l'espace était occupé par le grattement des crayons sur les feuilles de brouillon vertes. Elle aurait voulu en faire autant ou disons qu'à choisir, elle aurait préféré ouais. Elle n'a jamais eu la concentration facile, mais jamais la faute à des réminiscences. Avant c'était une imagination qui débordait, qu'elle vomissait sans arrêt, qui dégoulinait de ses lèvres, mais cette fois c'était réel. C'était hier, c'était lui et c'était elle. "En quoi cette citation éclaire-t-elle votre lecture des oeuvres au programme". Sa feuille de brouillon se noircissait enfin mais ce n'était que des gribouillis d'enfant malade, quelques dessins abîmés avant même d'avoir été créés par la mine de crayon de papier. La grande aiguille filait bien trop vite. C'est quoi ce temps qui se barre ? D'habitude, quand on est mal, surtout quand on est mal, elle se contente de faire du sur place ; on aimerait accélérer un peu, sauter un chapitre, mais tout marche au ralenti ; là, là sa vie défilait devant elle sans qu'elle puisse la freiner ne serait-ce que le temps de quelques secondes, quelques secondes pour souffler. Elle posa son stylo, s'enfonça plus profondément sur son siège et croisa les bras sur son ventre, le regard fixe, loin, sur ce grand mur fade, décidée à s'autoriser à y penser. Le bruit des stylos avait remplacé celui des crayons de papier, un son pas désagréable, plutôt doux, berceur même. Elle ferma les yeux. Les images se bousculaient dans son esprit, comme si une quinzaine de films se chevauchaient en vitesse accélérée. Elle fronça les sourcils, comme si cela pouvait ralentir le rythme, mais c'eut l'effet inverse ; de temps en temps, elle apercevait ses yeux dans ce brouillard.